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Différence entre la Suisse et l’Espagne

La différence entre la Suisse et l’Espagne en matière de lois sur les violences, notamment domestiques ou de genre, est importante, tant sur le plan législatif que dans les moyens alloués et la reconnaissance du problème.

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En ESPAGNE : Un modèle progressiste et structuré

Depuis la loi intégrale de 2004 contre la violence de genre, l’Espagne a mis en place un système très complet :

  • Reconnaissance juridique claire de la violence comme un problème structurel de société.

  • Tribunaux spécialisés pour les violences.

  • Formation développée et obligatoire des juges, policiers, médecins, enseignants, etc.

  • Système Viogen, une plateforme nationale de suivi des victimes.

  • 8'600 places en foyers spécialisés, sois une place pour 5652 habitants (11.6%)

  • Loi pacte d’État de 2017, avec un budget d’1 milliard d’euros sur 5 ans.

  • Campagnes de sensibilisation de masse, très visibles et continues.

  • Évaluation annuelle des 290 mesures appliquées.

  • Meilleure coordination entre institutions (police, justice, social).

En SUISSE : Une approche plus lente et régionale

En Suisse, la reconnaissance des violences conjugales existe, mais le cadre est plus général, moins spécialisé :

  • Les violences domestiques sont punies par la loi civile et non pénale, et pas spécifiquement comme violences de genre.

  • Il n’existe pas de tribunaux spécialisés.

  • Le budget par habitant est bien plus faible (environ 17 CHF/an par habitant, contre 16 €/an en Espagne avec un pouvoir d'achat bien plus bas).

  • Les cantons gèrent individuellement les aides, foyers et programmes.

  • Il y a peu de places en foyers spécialisés (~1'000 en tout).

  • Pas de plateforme nationale de suivi comme Viogen.

  • La santé mentale et l’accompagnement psychologique sont moins accessibles.

  • Peu de campagnes nationales, sensibilisation encore faible.

  • Le terme "féminicide" est rarement utilisé officiellement.


👉 Conclusion :

L’Espagne est un exemple avancé avec des lois spécifiques, une vision systémique et des moyens solides.

La Suisse, bien qu’ayant des lois punitives, reste en retard dans la prévention, la reconnaissance spécifique des violences de genre et l’accompagnement des victimes.

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