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Retour sur "Libre comme l’O" Une marche, un combat, une renaissance

Bonjour à toutes et à tous,

Après quelques jours de silence, de repos, et de réflexion, il est temps pour nous de revenir vers vous. Ce silence n’était pas un oubli. Il était le souffle nécessaire après une aventure humaine, physique et émotionnelle d’une intensité rare.

Un défi de 170 kilomètres, 9 jours de marche, 4 cantons traversés, des dizaines de lieux foulés, des centaines de rencontres… mais surtout, une cause portée à bout de bras et de cœur : lutter contre la violence familiale et faire entendre la voix de celles et ceux que l’on n’écoute pas assez.

Sortir de l'Ombre - Apprendre, comprendre et vivre avec la Traumatogenèse et ses concéquences, le Trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT) et (SSPT) - Combat Libre comme l'O - Sortir de l'Ombre - Suisse - Vaud

La marche "Libre comme l’O" a été tout sauf une simple randonnée.

Ce fut une traversée, dans tous les sens du terme : des paysages magnifiques, des villages paisibles, mais aussi les douleurs du passé, les blessures du corps, les échos du traumatisme.

Ce fut un chemin semé d’effort, de fatigue, de doute, parfois de pluie, mais aussi de lumière, de rires, de solidarité, de rencontres bouleversantes, de silences habités.


Partout où nous sommes passés, les témoignages ont afflué.


Plus de 95 % des personnes croisées nous ont dit, à voix basse ou à cœur ouvert, avoir été touchées de près ou de loin par la violence familiale, conjugale, scolaire, ethnique ou sociale. 

Cela nous a bouleversés, nous a brisé le cœur.

Mais cela nous a aussi donné une conviction inébranlable : nous ne pouvons plus nous taire. 


Ce fléau est invisible parce qu’on lui ferme les yeux.

Il est silencieux parce qu’on lui bâillonne la bouche.


Sur le chemin, nous avons aussi reçu un soutien que nous n’espérions pas si fort : des mots, des regards, des gestes, des élus, des passants, des familles, des inconnus devenus alliés.


Les soutiens politiques, sont preuve que ce que nous portons résonne. 


Ce n’est pas "juste" une marche.

  • C’est une alerte.

  • Un appel.

  • Un cri qui, nous l’espérons, deviendra une onde de changement.


Mais alors même que nous marchions pour dénoncer la violence, un féminicide de plus a été commis. Et un jeune adolescent a été violemment agressé dans un secteur que nous venions de traverser.

Ces événements nous ont coupé le souffle. 

Comme un rappel brutal, douloureux, injuste… que notre combat est d’une urgence absolue.


Cette marche n’a pas seulement été un combat extérieur.

Elle a aussi été une guérison intérieure. 

Pour moi, personnellement, elle a été une confrontation avec mes peurs, mes douleurs, mon histoire. Une mise à nu, mais aussi une reconquête.

Il m’a fallu du courage pour chaque pas. Il m’a fallu affronter des souvenirs, des émotions, des angoisses.

Mais le long de cette marche, j’ai découvert que j’étais plus forte que je ne le croyais. Que la peur ne pouvait plus diriger ma vie. Que l’histoire pouvait être réécrite.


Nous n’oublierons jamais cette marche.

  • Elle a changé quelque chose.

  • Elle a planté une graine. 

Et maintenant, nous allons continuer à l’arroser.

  • Avec vos soutiens.

  • Avec des actions concrètes.

  • Avec une volonté de faire bouger les lignes.


Parce qu’un jour, nous voulons que plus personne ne dise : « J’ai eu peur, mais personne ne m’a entendu. »


Merci à toutes celles et ceux qui ont été là. En pensée, en geste, en parole, en pas.


Le chemin ne fait que commencer.

Avec tout notre cœur,Carole Décoppet et l’équipe de Sortir de l’Ombre


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